La location saisonnière est très prisée des investisseurs. Contrairement à la location classique, elle permet d’éviter les impayés. Il est conseillé de faire procéder à la totalité du paiement du loyer au plus tard le jour de la remise des clefs.
Mais quel moyen de paiement utiliser pour vos locataires ? Carte Bancaire, argent liquide, virement bancaire, chèque de banque, PayPal?
Il me paraît évident d’éliminer les chèques en raison du risque d’impayé qui résulte de l’utilisation de ce moyen de paiement.
L’argent liquide est également un moyen relativement peu sûr à moins d’avoir la possibilité de vérifier l’authenticité des billets. Si cela arrive, il vous sera impossible de vous faire indemniser à moins de posséder l’adresse valable et l’identité complète de l’escroc. Avec ses éléments, il faudra de la patience pour percevoir une éventuelle indemnisation.
PayPal est un moyen sur de percevoir de l’argent. Vous disposez d’un véritable service juridique en cas de litige et vous êtes assuré de percevoir votre argent. La création d’un compte PayPal est gratuite. En revanche la commission est assez importante (0,25€ + 3,4%) en comparaison avec d’autres service. Ce prix est justifié par un service client performant. L’autre inconvénient est que votre voyageur doit posséder un compte PayPal. Toutefois il est possible de payer sans créer de compte mais cette fonctionnalité n’est pas mise en avant par PayPal.
Le virement bancaire est un moyen relativement sûr, qui plus est gratuit. Certains voyageurs peuvent faire des virement depuis leur mobile. Il faut cependant un délai de 24 à 48H pour ajouter un nouveau bénéficiaire.
Les terminaux de paiement virtuel vous permettent de “faire ce que vous voulez” avec le numéro de CB du voyageur. Attention toutefois à prévoir cela au contrat. Lorsque vous débité une somme quelconque, vous devez d’abord l’avoir prévu au contrat et ensuite fournir un justificatif de paiement. On pourra citer Ingénico, Hipay (0,7 à 2% de commission) ou encore Stripe (1,4 + 0,25€ pour les carte européennes, 2,9% + 0,25€ pour les cartes non européennes).
Le mieux est de faire gérer le paiement du loyer directement par la plateforme de réservation. Ce service est proposé gratuitement par booking.com et par AirBnB notamment. L’avantage est que vous vous dégagez de tout problème de fraude, cela facilite votre comptabilité et ne vous coûte rien. Si vous êtes dans une logique d’automatisation de votre location et que vous souhaitez gagner du temps, l’utilisation de plateformes gérant les paiements est à privilégier.
Il est tout à fait légal d’encaisser les dépôts de garantie. Le contrat doit bien entendu prévoir ce dépôt de garantie. Si vous encaissez le dépôt de garantie, vous devrez le restituer au plus tard 3 mois après l’encaissement.
D’un point de vue commercial il est assez désagréable pour le locataire de se voir imputer le chèque de dépôt de garantie. Usuellement ce dépôt consiste en un chèque, non encaissé par le propriétaire. Il est aussi possible d’utiliser des moyens dématérialisés. Vous pouvez par exemple recevoir le dépôt de garantie sur PayPal (il sera par contre débité du compte bancaire du client). Vous pouvez également prendre une empreinte de carte bancaire si vous disposez d’un terminal de paiement (virtuel si vous souhaitez le faire à distance), dans ce cas la somme ne sera pas débité du compte du client. Notre conseil est de ne pas débiter votre voyageur du dépôt de garantie.Â
Il est relativement rare qu’un locataire cause des dégradation importantes. Généralement le locataire signale spontanément ce qu’il a dégradé involontairement. Toutefois les voyageurs sans scrupules existent. Malheureusement il n’existe aucune assurance en France pour ce genre d’aléa, je veux parler des dégradations volontaires ou involontaires du fait du locataire. Vous pouvez toutefois vous assurer auprès de compagnies américaines.
Il est également possible d’utiliser le numéro de carte bancaire du client qui vous sera fournie par la plateforme de réservation ou le service tiers, par exemple le site booking.com permet cette fonctionnalité. Vous utiliserez le numéro de carte du client en cas de dégradation, détérioration, casse… Dans votre hébergement afin de couvrir les dégâts. Attention, l’utilisation de ce numéro de carte en tant que dépôt de garantie doit être prévue au contrat (soit dans le contrat que vous avez rédigé, soit dans le contrat de la plateforme de réservation ou dans les Conditions générales).
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La première limite est la légalité de la chose. En effet, s’il est autorisé de stocker les numéros de carte bancaire avec l’accord exprès du client, il est en revanche interdit (même avec son accord) de stocker le cryptogramme visuel du client. Il faut donc choisir un terminal de paiement qui n’exige pas le cryptogramme visuel (dit CVV) pour être en totale conformité avec les exigences de la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
La deuxième limite, c’est que le locataire mal intentionné peut bloquer un prélèvement. Dans ce cas il sera primordial d’avoir rédigé un contrat, avec ce dernier vous pourrez déposer plainte pour escroquerie. En effet le fait de bloquer volontairement un prélèvement alors que le paiement est dû de plein droit constitue une infraction pénale. Vous pouvez en parallèle, toujours avec votre contrat à l’appui saisir le juge civil.
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